Tunisie : «L’or noir» prochainement sur nos écrans

Dans des décors spectaculaires retraçant la magie du désert et une ambiance des années 30, des journalistes tunisiens ont assisté vendredi aux studios LTC à Gammarth à la projection spéciale de «L’or noir», le dernier opus de Jean-Jacques Annaud produit par Tarek Ben Ammar,

qui réunit une pléiade de stars internationales, Tahar Rahim, Antonio Banderas, Frida Pinto et Mark Strong aux cotés de nombreux autres acteurs tunisiens. D’une durée de 2h09 mn, cette fresque épique relate la rivalité entre deux tribus arabes et musulmanes qui atteint son paroxysme avec la découverte d’un gisement de pétrole.

Ce film a été tourné en partie en Tunisie alors que la révolution tunisienne battait son plein et se propageait  dans presque tout le monde arabe et aussi, au Qatar pour ses dunes de sables qui s’étendent à l’infini. Les comédiens tunisiens se sont distingués par leurs talents et aptitude à exceller dans des rôles scénarisés par Jean-Jacques Annaud.

Adapté du roman «soif noire» du suisse de Hans Ruesch, ce futur blockbuster est un suave alliage d’aventures, de drame, d’amour et de passion, nous rappelle un Laurence d’Arabie avec un Omar Chérif remis au goat du jour, où Guerre et Paix se disputent avec en contrepoids les précieuses sagesses de l’Islam.

L’acteur principal de cette fiction, Tahar Rahim qui campe dans le rôle d’Auda, jeune prince promis à une vie studieuse, se retrouve malgré lui dans un conflit où il doit choisir entre les visions totalement antagoniques du Sultan Amar (Mark strong) son véritable père et celle de celui qui l’a élevé en l’occurrence Nessib (Antonio Banderas) qui, pour des raisons stratégiques, l’unit à sa fille, l’irrésistible Leyla (Freida Pinto).

Dans ce film, un hommage est rendu à la femme dans toute sa force à travers le rôle de la guerrière, une belle esclave affranchie «Aicha» (Liya Kebede) qui aide Auda dans sa quête d’équité.

Lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de la projection, Tarek Ben Ammar, producteur du film et président de «Quinta communications» a déclaré,  «J’ai voulu présenter à travers ce film la vraie nature de l’Islam en Tunisie, celui de la paix, de la tolérance, celle que je partage avec Jean-Jacques Annaud, celle qui est tout à fait différente de ce que l’on présente depuis les évènements du 11 septembre».

Jean-Jacques Annaud a pour sa part rendu un grand hommage à la Tunisie, et au professionnalisme de l’équipe tunisienne parmi elle ses acteurs, sachant qu’ils ont tous tourné le film en Anglais. «J’ai découvert une Tunisie magnifique qui a complètement changé ma vision du Maghreb ainsi que le statut de la femme qui m’a enchanté dans une belle et sincère ambiance d’hospitalité» a t-il ajouté.

Pour Tahar Rahim, ce fut «un challenge et une expérience incroyable d’interpréter un rôle sous la direction de Jean-Jacques Annaud sachant que jouer le rôle de ce prince n’arrive pas souvent dans la carrière d’un acteur».

«L’or noir»  sera projeté dans les salles de cinéma de Tunis et dans celles des régions de l’intérieur le 23 novembre 2011, et ce, en même temps qu’en France. Il est déjà programmé pour être projeté dans 6.000 salles du monde entier.

La première mondiale a eu lieu à l’ouverture du Doha Tribeca Film Festival le 25 octobre 2011.

TAP