pour comprendre nos différences...

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    • Oct 2004
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    • bledi la3ziza

    pour comprendre nos différences...

    voici un extrait d'une conférence sur les différences entre le cerveau féminin et le cerveau masculin, présentée par Serge Ginger, Psychologue clinicien, Psychothérapeute.

    Cerveau gauche et cerveau droit

    Tous les chercheurs en neurosciences sont d’accord aujourd’hui pour considérer que :
    • le cerveau gauche est plus développé chez les femmes
    • et le cerveau droit, chez les hommes — contrairement à ce que pense encore le grand public (voire même certains thérapeutes !) et cela sous l’influence directe des hormones sexuelles (testostérone, œstrogènes, etc.).

    Ainsi, la femme est plus portée sur le partage verbal et la communication, tandis que l’homme est centré sur l’action et la compétition.


    À l’âge de 9 ans, les filles présentent, en moyenne, 18 mois d’avance verbale sur les garçons. À l’âge adulte, les femmes téléphonent en moyenne, 20 min par appel… contre 6 min pour les hommes. La femme a besoin de partager ses idées, ses sentiments, ses émotions, tandis que l’homme contrôle et retient les siens : il transmet des informations et cherche des solutions… et la femme ne se sent pas « écoutée » !

    En résumé, la femme est moins émotive mais elle s’exprime davantage alors que l’homme est, en réalité plus émotif, mais il n’exprime pas ses émotions — ce qu’il importe de ne jamais perdre de vue, tant dans la vie conjugale qu’en psychothérapie.

    L’orientation

    • La femme est orientée dans le temps (cerveau gauche) ;
    • L’homme est orienté dans l’espace (cerveau droit) : l’avantage des hommes dans les tests de rotation spatiale à trois dimensions est spectaculaire, dès l’enfance.
    • La femme « se repère » d’après des objets et des signes concrets : l’avantage des femmes dans les tests de remémoration et dénomination d’objets est très net.
    • L’homme s’oriente dans une direction abstraite : il peut « couper par un raccourci », pour retrouver sa voiture ou son hôtel.

    Les organes des sens

    Globalement, la femme est beaucoup plus sensible :
    • Son ouïe est plus développée (d’où l’importance des mots doux, du timbre de la voix, de la musique)
    • Son sens du toucher : les femmes possèdent jusqu’à 10 fois plus de récepteurs cutanés pour le contact ; l’ocytocine et la prolactine (hormones de l’attachement et des câlins) multiplient leur besoin de toucher et d’être touchées ;
    • Son olfaction est plus fine : jusqu’à 100 fois, à certaines périodes du cycle.
    • Son organe voméro-nasal, véritable sixième sens chimique et relationnel perçoit les phéromones — qui traduisent plusieurs formes d’émotions : désir sexuel, colère, crainte, tristesse…Il serait aussi plus sensible chez les femmes (serait-ce là ce qu’on appelle « l’intuition »).
    • Quant à la vue, elle est davantage développée — et érotisée — chez l’homme (d’où son intérêt et son excitation par les vêtements, le maquillage, les bijoux, l’érotisation du nu, son attirance pour les revues pornos…). Cependant, la femme dispose d’une meilleure mémoire visuelle..


    Pourquoi ces différences ?

    Les chercheurs expliquent ces nombreuses différences biologiques fondamentales entre hommes et femmes par la sélection naturelle tout au long de plus d’un million d’années de l’évolution de l’espèce humaine. Cette évolution adaptative aurait modelé nos cerveaux et nos organes des sens, à travers l’action conjuguée des hormones et des neurotransmetteurs :

    • L’homme s’est adapté à la chasse sur de grands espaces (ainsi qu’à la guerre entre clans et tribus) impliquant une poursuite muette du gibier pendant plusieurs jours, puis le retour vers la grotte (sens de l’orientation). Peu d’échanges verbaux : on a calculé, qu’au cours de toute sa vie, un homme préhistorique n’avait rencontré que 150 personnes environ.
    • Le cerveau de la femme, pendant ce temps, s’est adapté à l’élevage de sa progéniture et au partage verbal, dans le cadre restreint de la grotte ;
    Ainsi, sur le plan biologique, les hommes sont programmés pour la compétition, les femmes pour la coopération.

    On voit que l’accompagnement psychothérapeutique de personnes en difficulté est une tâche biologiquement féminine!

    Ces orientations seraient donc liées à la biologie (hormones et neurotransmetteurs). Elles se constituent dès les premières semaines de la vie intra-utérine et sont relativement peu conditionnées par l’éducation ou la culture.

    Hérédité et acquis

    En chiffres arrondis, les chercheurs considèrent aujourd’hui que notre caractère est :

    • pour 1/3 héréditaire : chromosomes du noyau de la cellule + hérédité mitochondriale provenant de la mère ;

    • pour 1/3 congénital, acquis notamment pendant les toutes premières semaines de la vie intra-utérine ; l’embryon est féminin pendant les premiers jours, et la masculinité est une lente conquête, hormonale et éducative. Ainsi, la fille n’est pas un garçon qui a perdu son pénis (comme le supposait Freud), mais le garçon est une fille qui a gagné un pénis. (L’envie de pénis est une hypothèse non vérifiée par l’expérience : ainsi, chez les transsexuels, on trouve cinq fois plus d’hommes désirant devenir une femme, que de femmes voulant devenir un homme…).
    Pendant la guerre, il naît deux fois plus d’homosexuels mâles (stress de la mère perturbant son équilibre hormonal intra-utérin).
    Les parts héréditaire et congénitale semblent importantes : ainsi, chez les vrais jumeaux garçons, si l’un est homosexuel, l’autre l’est aussi dans 50 à 65 % des cas ;
    chez les faux jumeaux, on ne le constate que dans 25 à 30 % des cas, soit deux fois moins souvent — mais cependant 5 fois plus que dans la population générale.
    Ainsi, on pourrait prédire l’homosexualité dès l’âge de 1 à 2 ans dans de nombreux cas (Le Vay, 1993).

    • pour 1/3 acquis : bain culturel, éducation, exercice ou entraînement, circonstances fortuites… ou psychothérapie!


    Pour de nombreuses aptitudes ou prédispositions — telles que l’intelligence, le don pour la musique, le sport, et même l’optimisme — on retrouverait ces trois tiers (héréditaire, acquis in utero, acquis pendant la vie), dans des proportions d’ailleurs légèrement variables.
    Selon que l’on ait hérité de gênes pessimistes ou optimistes, on pourrait formuler les résultats de ces recherches de diverses manières :
    • « notre caractère est prédéterminé dès la naissance aux 2/3 environ »
    • ou bien : « notre caractère se construit aux 2/3 pendant la vie, à partir de la conception »…

    Les hormones

    Lorsqu’on pose un ballon par terre, les garçons shootent ; les filles le ramassent et le serrent contre leur cœur. Cela semble indépendant de l’éducation et de la culture, et donc directement lié à nos hormones.

    La testostérone (hormone du désir, de la sexualité et de l’agressivité, autrement dit hormone de la « conquête » — militaire ou sexuelle) développe:

    • La force musculaire (40 % de muscles chez l’homme, contre 23 % chez la femme)
    • La vitesse de réaction et même l’impatience (92 % des conducteurs qui klaxonnent à un feu rouge sont des hommes !) ;
    • L’agressivité, la compétition, l’instinct de domination (le mâle dominant engendre et maintient la qua-lité de l’espèce)
    • L’endurance et la ténacité ;
    • La cicatrisation des blessures ; la barbe et la calvitie ;
    • Le côté droit du corps (membres, doigts, stries digitales — au 4e mois du fœtus)
    • La vision de loin (« téléobjectif », pour repérer les animaux) ;
    • Le lancer de précision ;
    • L’orientation dans l’espace (pour ramener le produit de la chasse jusqu’à la grotte)
    • Le goût pour l’aventure, les expériences nouvelles et le risque (les génies, tout comme les fous, sont le plus souvent des mâles) ;
    • L’attrait pour une femelle jeune à protéger (et surtout, susceptible d’engendrer).

    Les œstrogènes développent :
    • Les mouvements de précision : la femme peut plier facilement chaque doigt séparément (Kimura, 1999) ; elle est très supérieure à divers tests de dextérité ;
    • Le côté gauche du corps… et les stries digitales du pouce gauche (Kimura, 1999)
    • La graisse (protection et réserve pour le bébé) : 25 % de graisse chez la femme, contre 15 % chez l’homme ;
    • La mémoire verbale (les noms) et la mémoire de localisation des objets ainsi que la vision de près (« grand angle » pour repérer sa progéniture et toute intrusion étrangère)
    • L’ouïe : l’éventail des sons perçus est beaucoup plus large et les femmes chantent juste, six fois plus souvent que les hommes (Durdeen, 1983) ; leur reconnaissance des sons est bien meilleure (entendre et reconnaître son bébé) ;
    • Elle reconnaît et nomme les couleurs avec plus de précision (c’est le chromosome X qui est porteur des cônes, nécessaires à la vision des couleurs) ;
    • Son odorat est développé jusqu’à 100 fois plus, à certaines périodes du cycle ;
    • L’attrait pour un mâle dominant, fort et expérimenté, socialement reconnu (donc moins jeune, mais susceptible de la protéger).

    Enfin, quelques remarques et rappels :
    • Faire l’amour accélère la cicatrisation des plaies (testostérone)
    • Une émotion est nécessaire pour mémoriser ; une verbalisation après coup permettra le rap-pel ultérieur du souvenir ;
    • La mémorisation à long terme s’effectue, en grande partie, pendant le rêve : d’où, en cas de traumatisme psychique (attentat, viol, catastrophe), l’intérêt d’un debriefing en urgence, avant le premier rêve (« SAMU-Gestalt » : Ginger, 1987) ;
    • On déplore 10 fois plus de tentatives de suicide chez les femmes (elles expriment leur émotion) mais un taux élevé de suicides réussis chez les hommes (mise en action) ;
    • Les femmes parlent sans réfléchir ! Les hommes agissent sans réfléchir !
    • Une femme qui n’est pas heureuse dans ses relations, a du mal à se concentrer sur son travail ; un homme qui n’est pas heureux dans son travail, a du mal à se concentrer sur ses relations.
    • La femme a besoin d’intimité pour apprécier la sexualité ; l’homme a besoin de sexualité pour apprécier l’intimité.
    "LA VIE EST UNE MALADIE MORTELLE SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE"
  • samitriani
    Confirmé
    • Apr 2004
    • 581
    • Paris

    #2
    Très bel article sydney

    Sinon pour ce qui est différences entre hommes et femme il y a "Les hommes viennent de mars et les femmes de vénus" de john gray ... et puis il a toute une série de livres de ce genre ...

    Comment

    • trizou
      Actif
      • Mar 2004
      • 1121
      • Monastir

      #3
      béhiya il comparaison .ça aide bcp a éclairsir le pq et parceque qui traine ds nos tetes .

      Comment

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