"J’adore dire du mal"

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  • Fly Me To The Moon
    Veteran Marhba
    • Sep 2007
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    • Dans son coeur

    "J’adore dire du mal"

    Un sujet à discuter


    Médire de quelqu’un, propager des ragots : certains s’en délectent. Mais à trop parler des autres, on finit par leur consacrer toutes nos conversations. Pourquoi ces potins ?


    Pourquoi ?

    e type serait capable du pire pour réussir, « Savez-vous que le fils d’Unetelle a fait de la prison ? » : médire, c’est le plus souvent, comme ici, tenir des propos malveillants, mais que l’on suppose fondés. « Voilà d’ailleurs ce qui donne bonne conscience au propagateur de la rumeur », remarque le sociologue Jean-Bruno Renard. Que son propos soit avéré ou non, le diffamateur justifie toujours son attitude par de bonnes intentions : informer ses interlocuteurs de la dangerosité potentielle de telle personne ou de tel groupe d’individus.

    Pour créer du lien social
    De façon paradoxale, le médisant cherche à se faire bien voir : sa critique est bénéfique, elle prouve qu’il « sait des choses » sur un tiers, tout en sous-entendant que lui-même vaut mieux que celui-ci. Dire du mal des autres, c’est donc indirectement dire du bien de soi. « Et de celui qui écoute », ajoute Jean-Bruno Renard. Derrière le propos médisant, on entend en effet : « Je vous raconte cela à vous parce que moi, je ne suis pas comme cela et parce que je sais que vous ne l’êtes pas non plus. »

    Ce qui est également une façon de prouver à son confident que l’on mérite son estime. Mais si le médisant parvient à créer un lien privilégié avec son interlocuteur – grâce à leurs "petits secrets" ! –, c’est au détriment de la cohésion sociale puisqu’il s’érige en juge désignant les bons et les mauvais.

    Par manque d’estime de soi
    Pourquoi ne pas créer ce lien social en développant des sujets de conversation positifs, en parlant de ses centres d’intérêts plutôt que des travers d’autrui ? Parce que, comme l’explique la psychothérapeute Isabelle Filliozat, « le médisant a l’impression de ne rien avoir en lui ». Il parle de son voisin, collègue, etc., à défaut d’autre chose, « ou parce qu’il considère que ce qu’il va raconter de lui-même n’est pas intéressant ». Le propos médisant doit le plus souvent être interprété comme un signal de détresse d’une personne qui n’a aucune confiance ni estime d’elle.

    Par envie
    De ce manque de confiance en soi découle la peur de s’affirmer. « Les personnes médisantes se sentent frustrées dans leur vie en général ou dans un domaine particulier », poursuit Isabelle Filliozat. Cette frustration fait naître en eux une colère. Et assumer cette colère serait reconnaître leurs propres faiblesses. « De fait, ils choisissent, souvent inconsciemment, de l’exprimer différemment, en la reportant sur les autres, et notamment sur ceux qui ont réussi là où eux n’ont pas osé s’affirmer. »

    C’est ainsi qu’on les entendra médire sur ce supérieur qui « a forcément dû magouiller pour en arriver là », ou sur cette voisine « tellement intéressée qu’elle a tout fait pour épouser un millionnaire »… Et la médisance de devenir, bientôt, l’expression de l’envie et de la jalousie.

    Par projection
    Dans d’autres cas, au contraire, on parlera beaucoup de ce qui nous rebute profondément : « Celui-là est un égocentrique », « Celle-là est radine »… « On va inventer ou montrer du doigt chez autrui des traits de caractère que l’on ne supporte pas, parce que ce sont justement des aspects que l’on possède en soi et que l’on ne peut accepter », explique le psychanalyste Philippe Grimbert. La médisance repose alors sur un phénomène dit de projection : on attribue à l’autre une part de soi-même que l’on refuse ou que l’on est consciemment incapable de reconnaître.


    Que faire ?


    Identifier son émotion
    A l’origine de la médisance, il y a une émotion ou un besoin profond qu’il s’agit d’identifier. Pour cela, on s’interrogera, seul ou avec un thérapeute, sur ce qui nous anime quand on a envie de parler des autres. Qu’est-ce que j’envie ou déteste chez lui ? Qu’est-ce que je ressens ? On découvrira alors que le problème ne vient pas tant de cet autre que de soi.

    Réfléchir avant de parler
    La médisance est aussi le fait des trop grands bavards qui, emportés dans une discussion, en viennent à "déborder". D’où la nécessité de se poser des questions : est-il vraiment utile de révéler telle information ? A court terme, elle peut nous valoir l’attention de celui qui l’entend, mais à long terme ? Nos paroles finissent toujours par arriver aux oreilles de la personne concernée, ce qui n’est jamais pour arranger notre réputation.

    Trouver d’autres occupations
    Souvent, on médit parce que l’on s’ennuie et que la vie des autres offre un sujet de conversation facile… Aussi faut-il trouver des occupations qui alimenteront de façon positive nos rencontres.

    Méditer
    « Mieux vaut mentir que médire », affirme un proverbe indien ; « Préserve ta langue du mal », lit-on dans la Bible… Dénoncée par toutes les religions et traditions spirituelles, la médisance est accusée de répandre le mal : elle blesse celui qui en est la cible, contamine celui qui l’écoute et alimente la part mauvaise de celui qui la diffuse. A l’opposé, la compassion, préconisée dans le bouddhisme, nous encourage à toujours rechercher et cultiver ce qu’il y a de commun entre soi et les autres. A méditer, donc…

    Conseils à l'entourage

    A fréquenter des médisants, le risque est de se laisser piéger à son tour par le goût du ragot. Pour l’éviter, on optera pour ce que les psychothérapeutes appellent "une écoute active" : plutôt que de se fier à l’apparence du discours, chercher à comprendre l’émotion qui anime le médisant et aider ce dernier à en prendre conscience en reformulant ses propos. Par exemple : « Tu dis cela parce que tu es en colère contre lui », ou « Peut-être que cette personne a aussi de quoi faire envie… » Mais il n’y a pas de médisant s’il n’y a pas d’interlocuteur pour l’écouter. Le meilleur moyen de le faire taire sera donc de ne pas lui prêter attention.


    Source

    Face à un tel phénomène social, comment réagissez vous?

    Au plaisir
    Pour me faire part de vos suggestions et réclamations, vous pouvez me contacter via :[email protected]
    (Merci de m'envoyer un MP avec votre adresse si vous souhaitez entrer en contacte)
    sigpic


  • Yuk
    Fils de Yuk le 1er
    • Jan 2005
    • 1835
    • in my own dreams

    #2
    Envoyé par Fly Me To The Moon
    Source

    Face à un tel phénomène social, comment réagissez vou
    Yuk version Ange parfait dirait:

    Ignorer reviendrait à simuler la non importance de l'information et de ses possibles conséquences ...
    Corriger reviendrait à estimer que le médiser est potentiellement corrigible ...
    Contre attquer reviendrait à estimer qu'on est disposé à deployer temps et efforts pour riposter ...

    Pour vous dire vrai, aussi parfait que je suis je préfère entendre une chanson qui dit: "Le chien Aboit la caravane passe"

    Yuk L'être humain dirait:

    Ma réaction: je dirais ca dépend de le situation, il m'est arrivé d'être médisant, il m'est arrivé d'etre medisé et il m'est arrivé d'etre la cible de médisants ..

    Quand je médise: J'essaye géneralement de faire très mal ... Je préfere manipuler l'avis des autres en identifiant les stimuli necessaire pour les attirer de mon coté, Des lors je canalise mes efforts dans le sens de l'orientation des conclusions qui me soutiennet, je refuse l'ecoute attentive et si j'y fais face je dois au moins sortir avec une réplique ou une phrase que je pourrais utiliser contre lui dans le future si par malheur il se permettait dans le futur de me coller l'honorable titre de medisant. Quand je medise je combine le réel à l'imaginaire pour gagner en crédibilité.

    Le plus important en médisant, c'est de se fixer un objectif: Si on médise géneralement, c'est pour un but bien defini, il est même recommendé de se fixer des objectifs SMART dés le départ basé sur des scenarios pre-ètablis (best, Good, Worst scenario). L'action de médire ne prend fin qu'à la réalisation de l'objectif principal ...

    Autrement dit si je décide d'etre medisant, je prèfer le faire de façon professionelle ... et non pas juste pour jouer la mauvaise langue ...

    Quand je suis la cible: Mes réactions ont été sont et seront nombreuses, de l'ignorance, à la riposte directe ou indirecte (je prèfère lindirecte), l'hypchrisie est aussi une belle réaction ou on cultive la rancune pour se rapprocher et encore faire très mal. Des fois la sanction physique est envisageable même si elle n'est pas ma preferée.

    Quand je suis juste celui à qui on raconte; je fais profile bas et essaye d'évaluer l'importance de l'information, les opportunités qui peuvent en découler, les cartes gagnés et surtout si il y a un moyen d'en tirer un quelconque profit. Si l'information ou bien la perosnne ne m'interresse je prefer adopter la sourde oreille. Par personne je fais allusion aussi bien au medisant que la cible.

    Yuk (ange parfait avec les anges et être humains avec les anges aux ailes coupès)

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