Dédié à Saroukh.
Tu es infiniment subtile
Tu envoûtes mon être
Mon cœur infantile
Vient à l'instant de naître
Tu sens l'eau de rose
Le laurier et le romarin
Les fleurs qui explosent
Empruntent ton parfum
Tu jaillis de bonheur
Là haut dans les cieux
Sous tes belles couleurs
Qui éblouissent les yeux
Tu sens le jasmin
La lavande et le basilic
Tu sèmes de la main
L'encens féerique.
Ce matin, je vibre
Je suis allégé
De nouveau je suis libre
Je suis soulagé
Tu m’arraches du gouffre
Tu me soignes le coeur
Jour et nuit je souffre
Sous des faix de heurts
Aujourd'hui, j'avance
Je bouge et je me lève
Je vois les rues qui dansent
Je vois des toits qui rêvent
Au bout des rues qui brillent
Sous la couleur de l'eau
Les fleuristes qui sourient
Ils irriguent des pots
Au coin du Port de France
Je vois la Goulette
Tout mon cœur se lance
Tout près de Lafayette
Devant la cathédrale
Très Haute et très grande
Je rêve du Sacré Cœur
Qui coule de lavande
Je vois la reine Didon
Réinvestir Carthage
Les hauts du cap bon
Et tout le long des plages
Je ne dis pas « je t'aime »
Comme tous les gens d'orient
Mais je fais des poèmes
Très doux et très violents
De nuit comme de jour
Qui inventent des vers
Qui racontent l'amour
D'un très bel univers
Je fais un sacrifice
En parlant de bonheur
Quand je décris Tunis
Je sens battre mon coeur
Octobre 2006
Tu es infiniment subtile
Tu envoûtes mon être
Mon cœur infantile
Vient à l'instant de naître
Tu sens l'eau de rose
Le laurier et le romarin
Les fleurs qui explosent
Empruntent ton parfum
Tu jaillis de bonheur
Là haut dans les cieux
Sous tes belles couleurs
Qui éblouissent les yeux
Tu sens le jasmin
La lavande et le basilic
Tu sèmes de la main
L'encens féerique.
Ce matin, je vibre
Je suis allégé
De nouveau je suis libre
Je suis soulagé
Tu m’arraches du gouffre
Tu me soignes le coeur
Jour et nuit je souffre
Sous des faix de heurts
Aujourd'hui, j'avance
Je bouge et je me lève
Je vois les rues qui dansent
Je vois des toits qui rêvent
Au bout des rues qui brillent
Sous la couleur de l'eau
Les fleuristes qui sourient
Ils irriguent des pots
Au coin du Port de France
Je vois la Goulette
Tout mon cœur se lance
Tout près de Lafayette
Devant la cathédrale
Très Haute et très grande
Je rêve du Sacré Cœur
Qui coule de lavande
Je vois la reine Didon
Réinvestir Carthage
Les hauts du cap bon
Et tout le long des plages
Je ne dis pas « je t'aime »
Comme tous les gens d'orient
Mais je fais des poèmes
Très doux et très violents
De nuit comme de jour
Qui inventent des vers
Qui racontent l'amour
D'un très bel univers
Je fais un sacrifice
En parlant de bonheur
Quand je décris Tunis
Je sens battre mon coeur
Octobre 2006
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